Depuis qu’il a été, il y a quelques milliers d’années, séparé du continent, l’archipel vit au rythme des marées. Ainsi qu’à Granville, elles sont les plus hautes d’Europe : la différence de niveau entre basse et haute mer (le marnage) approche 15 mètres aux grandes marées.
Cette eau très pure, continuellement brassée par des courants violents explique la présence du « bouquet » et du homard, du congre et du bar, du lieu et du mulet.
Les hauteurs de marées et la multiplicité des îlots, chenaux, « plaines » de sable ou de vase, abrupts reliefs et découpage des rivages font de cet archipel l’un des lieux au monde où le paysage ne cesse d’heure en heure de changer du tout au tout. Les variations d’intensités et de transparence des lumières y sont remarquables.